surface treatment
Aalberts surface technologies Villers-Cotterêts
À propos de ce site
Aalberts surface technologies Villers-Cotterêts est votre spécialiste pour le traitement de surface anti-corrosion et anti-usure en France.
Bienvenue à Villers-Cotterêts !
L’entreprise a été fondée en 1952 et a rejoint Aalberts en 2005. Nous en adoptons le nom en 2021 suite à la volonté d’avoir un seul et même nom pour toutes les entités Aalberts.
Au service de l’industrie aéronautique, de la défense et du spatial Nous sommes la référence du secteur pour toutes les applications touchant aux traitements des alliages d’aluminium et de titane.
Sur le site de Villers-Cotterêts nous vous proposons:
- Traitements par conversion électrolytique (OAC – TSA – OAS – OAD – OAT)
- Traitements par conversion chimique (Alodine – Surtec 650 – Conversion fluoro phosphatée)
- Contrôle non destructif (Ressuage fluorescent – Blue etch – Ressuage chromique)
- Peinture et vernis de glissement (Peinture solvantée et hydrodiluable – Molykote – Anaphorèse)
Notre site peut accueillir des petites pièces mais aussi des pièces de grandes dimensions, allant jusqu’à 5.5m.
Le résultat sur l’indice d’égalité professionnelle d’Aalberts surface technologies Villers-Cotterêts est de 93% pour 2024 en utilisant les données de 2023.
La qualite au service des plus exigeants clients
Le site de Villers-Cotterêts a obtenu de nombreux agréments et certifications : ISO 9001, EN 9100, ISO 14001, pri NADCAP.
Cela nous a permis d’acquérir la confiance et les qualifications des plus grands donneurs d’ordre comme DASSAULT-THALES-SAFRAN-AIRBUS- NEXTER-MBDA-COLLINS- RATIER FIGEAC.
Vers des traitements respectueux de l´environnement
L’anaphorèse, permet en une simple étape de combiner une sous couche anodique et un film de peinture avec une épaisseur maîtrisée et plus fine ainsi qu’un temps de cycle plus court. L’application de peinture est semblable à une application par projection, elle dispose de meilleures performances (anti-corrosion et adhérence). Il y a possibilité de réaliser des pièces de n’importe quelle géométrie, sur les alliages titane ou aluminium. Vous n’aurez pas de problème de grains ou coulures du fait qu’il s’agisse d’une application par anodisation, de plus il est possible de combiner l’anaphorèse avec différent post ou pre traitements.
Nous remplaçons également petit à petit l’OAC par le TSA développé par AIRBUS, pour répondre à la législation REACH et à la suppression du chrome VI. Ce procédé est applicable sur toutes nuances d’alliages aluminium et permet une bonne adhérence peinture. La combinaison des deux (TSA + peinture) donne une très bonne résistance à la corrosion. Cette anodisation forme une couche mince de 2 à 7 µm.
Nous sommes aussi en capacité de vous proposer un substitut REACH de l’alodine. Le surtec 650, procédé qui assure les mêmes propriétés : une bonne adhérence, une base d’accrochage peinture, une bonne protection anti corrosion et une continuité électrique.
De l´innovation a la qualite
Nous nous considérons comme bien plus que des applicateurs, notre objectif est d’être des innovateurs. Des brevets sont développés et déposés.
En interne pour améliorer sans cesse nos performances, en coopération avec nos clients et en externe par une participation à des programmes de développement intergroupe.
Nos recherches sont développées dans nos laboratoires ou dans notre atelier de production.
- Anodisation chromique BF5 (propriété Villers)
- Colmatage optimisé (copropriété DASSAULT – Villers)
- Colmatage aux Molybdates (propriété Villers)
- Anodisation dure DURKALU (propriété Villers)
- Anaphorèse (développé par PPG en coopération avec Villers)
Décapage mécanique (Préparation mécanique des surfaces)
- Préparation des surfaces par sablage à sec (corindon)
- Décapage peintures par média plastique
Subtrats concernés
Principalement aciers, alliages d’aluminium et alliages de titane
Grenaillage de précontrainte par voie humide (GPVH)
Le grenaillage de précontrainte contrôlé, ou « shot peening », est une technique sensible, basée sur la transformation structurale des matériaux.
Le procédé consiste à mettre des pièces mécaniques sous compression superficielle, par la projection de petites billes d’acier, de verre ou de céramique.
Appliquée sur toute la surface à traiter ou uniquement sur certaines zones, cette opération de microbillage crée une zone comprimée qui augmente la dureté superficielle des pièces concernées et diminue leur abattement en fatigue.
- Pièces de structure en alliages d’aluminium ou de titane
- Traitement réalisé avant anodisation pour les alliages d’aluminium
Peinture (solvantée, hydrodiluable, primaire de colle)
MoS2 : Dépôt type Molykote
Ressuage fluorescent S2, S3, S4
Ressuage chromique
Défauts mis en évidence:
- Défaut d’usinage
- Défaut de trempe
- Défaut de forgeage
- Défaut de soudure
- Défaut de peau (criques, piqûres,…), défaut mis en évidence par le ressuage chromique
Blue etch (Alliage de Titane)
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Le procédé a pour but de mettre en évidence la structure et de détecter les indications visibles en surface telles que :
- Ségrégations chimiques, α, β, siliciures
- Inclusions, porosités, criques, replis de forge, replis
- Zones de surchauffe, zones de sous chauffe locales
- Incrustations, inclusions, hétérogénéités, cisaillements, décohésions
- Zones de contamination α−case locales, peaux d’oxyde
- Ecrouissage, surchauffe locale de polissage ou brulure d’usinage
- Variation brutale de fibrage, taille de grain, grains non recristallisés
- Et toute autre .décelable par ce procédé de contrôle ( défauts de manutention d’usinage)
CFP : conversion fluoro-phosphatée (titane)
La conversion fluoro-phophatée est une traitement de conversion chimique applicable aux alliages de titane et produisant un film complexe de phosphate et de fluorure.
Le but de cette conversion chimique est de conférer à la pièce traitée une diminution du coefficent de frottement et d’éviter le grippage:
- Aspect: suivant l’alliage, la couleur est plus ou moins foncée, allant du gris métal aux couleurs plus ambrées
- Épaisseur: < 1 µm
- État de surface: légère dégradation de la rugosité
- Coefficient de frottement: dépend de la charge appliquée – D’autant plus bas que la charge appliquée est importante. De l’ordre de 0,1 sous 1 N (antagoniste Titane T40)
- Abattement en fatigue: peu de données sur ce point
- Applications: Visserie, fixation, raccords
Conversion chimique type Alodine 1200
L’Alodine 1200 est un procédé exclusivement chimique, simple, économique et efficace, pour la protection de longue durée contre l’oxydation des surfaces d’aluminium ou alliages légers.
Le traitement d’Alodine 1200 a été mis au point pour la protection des surfaces ne devant pas recevoir, ou ne recevoir que localement, une finition par peinture (tenue BS >168h), mais il constitue également une préparation parfaite avant application de peinture.
Il assure une adhérence maximale et une excellente tenue dans le temps des finitions appliquées, en raison de la parfaite stabilité chimique conférée aux surfaces traitées.
L’Alodine 1200, utilisée au trempé, forme pratiquement sans surépaisseur, un revêtement protecteur sur l’aluminium ou les alliages. La coloration de ce revêtement, selon le type d’alliage ou le degré de pureté du métal, varie du jaune au marron. L’Alodine 1200 est homologuée selon la norme MIL C 5541.
OAC : Oxydation anodique chromique
- Il forme un film d’oxyde de faible épaisseur (2 à 7 µm), utile dans les cas de pièces tolérancées, qui a l’avantage d’être souple et de présenter une meilleure aptitude au frottement que les couches d’oxyde réalisées en milieu sulfurique.
- L’acide chromique n’attaque ni l’aluminium ni l’alumine, ce qui élimine tout danger en cas de rétention sur des pièces moulées ou assemblées.
- La couche d’oxyde reproduit la structure du métal et par là même l’histoire de la pièce. Elle permet donc d’établir un contrôle santé matière.
- Elle procure une forte résistance à la corrosion (tenue de 750 heures en brouillard salin neutre ISO 9227).
- Elle permet une bonne adhérence des systèmes de peinture.
Répondant parfaitement aux cahiers de charges aéronautiques, ces chaînes d’anodisation chromique sont homologuées par la plupart des donneurs d’ordres : AIRBUS France, Alenia, Boeing helicopters, British Aerospace, CASA, Dassault Aviation, Dornier, Fabrique Federale d’Emmen, Gamesa, SAAB, SABCA, SNECMA, SONACA, Pratt & Whitney (Canada), etc.
L’anodisation chromique BF5 est utilisée pour les pièces primaires constituant les cellules d’avion ou dans la mécanique de précision. Elle est également intéressante comme protection temporaire et contrôle-réception des tôles destinées à l’aéronautique. Enfin, elle peut constituer une épargne en cas d’anodisation dure ultérieure.
TSA : Oxydation anodique sulfo-tartrique
L’anodisation sulfotartrique est issue d’un brevet ALENIA amélioré par AIRBUS. Son objectif est de remplacer l’Oxydation Anodique Chromique (OAC).
Elle est généralement mise en œuvre dans un bain contenant environ 40 g/d’acide sulfurique et 80g/l d’acide tartrique , à une température de 35 à 40°C. Le voltage constant est de 14/15V. Les cycles d’environ 25 mn comprennent une rampe de montée en tension de 5 mn puis un plateau de 20 à 25mn. L’anodisation sulfotartrique forme des couches très minces, 2 à 7 µm (épaisseurs analogues à celles formées lors d’ une OAC) . Elle génère une bonne résistance à la corrosion via l’adhérence des films de peinture, la mise en peinture s’effectuant sur une couche non colmatée. Son influence sur les caractéristiques de fatigue est modérée (abattement de l’ordre de 20 à 30% par rapport au substrat nu, analogue à celui induit par une OAC.
Dans le cas de pièces non peintes nécessitant une résistance élevée à la corrosion le cycle d’anodisation est rallongé d’environ 15 mn (TSA cycle long) pour obtenir des épaisseurs de 5 à 7 µm et l’on procède à un colmatage en 2 étapes, la première consistant en une imprégnation dans une solution à bas de Chrome trivalent suivi d’un colmatage hydrothermal dans de l’eau à 98°C.
Via la suppression du chrome hexavalent, toxique et cancérogène, ce procédé est en accord avec le règlement REACH.
OAS : Oxydation anodique sulfurique
Il est généralement mis en œuvre dans un bain contenant 150 à 250 g/l d’acide sulfurique, à une température comprise entre 16 à 24°C, sous une densité de courant de 1.2 à 1.8 A/dm2.
La durée de traitement est de 20 à 60 min, l’épaisseur du film d’oxyde obtenu dépend de la composition chimique de l’alliage et varie en fonction de l’application recherchée et du secteur industriel concerné. Elle va généralement de 5 à 25 µm. Le traitement conduit à un gonflement équivalent à 33 % de l’épaisseur du film et à une légère augmentation de la rugosité. La couche d’oxyde est principalement constituée d’une structure poreuse. Un traitement de colmatage, hydratation de la couche poreuse, est nécessaire pour atteindre le maximum de résistance à la corrosion, mais l’adhérence peinture diminue sensiblement. La coloration de la couche est possible, une teinte vive, métallique, est obtenue : noire, rouge, bleue, vert, par coloration chimique.
La coloration éléctrolytique, par dépôt de mélange oxydes / métaux, permet d’obtenir des teintes or, bronze et noire très solide à la lumière. L’étape de coloration se situe avant le colmatage.
OAT : Oxydation anodique sulfurique (titane)
Comparativement aux anodisations chromique, sulfurique et dure réalisées sur alliage d’aluminium, la structure du film obtenu sur titane par anodisation sulfurique est différente Dans ce dernier cas, il s’agit d’un film de type barrière, c’est-à-dire mince, compact et non poreux.
Dans la plupart des cas, ce traitement sera réalisé sur du titane pur, T40 ou T60, ou sur du titane allié, TA6V, TA5Zr, TU2…
II convient cependant de préciser que ces conditions opératoires ne sont données qu’à titre indicatif et que, en particulier, des acides différents peuvent être utilisés.
Dans la mesure où il n’existe pas de « partie poreuse » surmontant la « partie barrière »l’opération de colmatage n’est pas pratiqué, contrairement au cas des alliages légers, pas plus que l’opération de coloration.
Le traitement se limitera donc en général à une opération de dégraissage alcalin (le dégraissage en milieu solvant chloré est la plupart du temps évité pour ne pas risquer de fragiliser le titane par inclusion d’hydrogène), à une opération de décapage dans un bain fluo-nitrique puis à l’anodisation proprement dites.
Après le traitement d’anodisation, un traitement complémentaire sera souvent appliqué. Il pourra s’agir d’une peinture ou d’un lubrifiant sec tel que vernis à base de MoS2 ou de P.T.F.E. II convient de noter que les surfaces de titane traitées par anodisation sont très sensibles aux manipulations et se tachent facilement.
L’anodisation permet d’obtenir des films d’oxyde d’épaisseur contrôlée et la couleur résulte de l’interférence optique de la lumière blanche.
L’effet d’interférence optique provient du fait que la lumière incidente est en partie réfléchie, en partie transmise et réfractée dans le film d’oxyde. La lumière atteignant l’interface métal / oxyde est de nouveau en partie absorbée, mais pour la majeure partie réfléchie dans le film d’oxyde. Plusieurs réflexions peuvent avoir lieu, pendant lesquelles il se produit un déphasage. Le faisceau qui émerge finalement, procure l’interférence optique ayant pour résultat une lumière de longueur d’onde réduite, autrement dit, une lumière colorée arrivant à l’œil.
L’épaisseur du film anodique dépend du voltage appliqué et, comme la couleur est fonction de l’épaisseur du film, cette couleur peut être contrôlée par le voltage d’anodisation. Le tableau suivant indique la relation entre le voltage de formation et la couleur des films anodiques obtenus en milieu sulfurique.
Dans la majorité des cas, l’anodisation sera conduite de manière à obtenir un film de teinte bleue. Néanmoins, des exceptions existent pour des films à vocation décorative (bijouterie, lunetterie…) ou à vocation technique qui sont d’épaisseur et de teintes différentes.
Anaphorèse
Le procédé mis en oeuvre est un procédé d’électrodéposition de peinture consistant à immerger la pièce dans un bain de peinture hydrodiluable et conductrice.
On applique entre elle et une contre-électrode une différence de potentiel en reliant la pièce au pôle positif (anode, d’où le nom d’anaphorèse) et la contre-électrode au pôle négatif (cathode). L’effet qui en résulte s’accompagne d’une migration des particules de peintures en suspension de la cathode vers l’anode. Celles-ci se déposent alors uniformément et sur pratiquement toute la surface de la pièce immergée. L’opération ne dure que quelques minutes dans un bain brassé en continu. La peinture est ensuite égouttée puis polymérisée en étuve à une température inférieure à 120°C.
Tous matériaux conducteurs (alliages de titane, d’aluminium, Inconel, aciers inoxydables,…) et pour tous les modes de transformation.
Compte tenu des épaisseurs importantes des oxydes formés en anodisation dure, il peut être nécessaire de tenir compte des variations de cotes des pièces. Il est parfois indispensable de rectifier la couche après anodisation pour restituer un état de surface.
La peinture utilisée est majoritairement constituée d’eau (80%) et contient moins de 5 % de solvants organiques. La présence d’une zone ATEX n’est donc pas nécessaire.
Le procédé utilisé ne contient pas de métaux lourds ni de solvants chlorés et son taux de COV est limité
Nos capacités de traitements
Contrôles non destructif
Ressuage fluorescent S2, S3, S4 | 5,500 x 0,600 x1,900 mètres |
Ressuage chromique | 5,500 x 0,600 x1,900 mètres |
Blue etch (Alliage de Titane) | 1,700 x 1,000 x 1,700 mètres |
Traitements par conversion électrolytique
OAC : Oxydation anodique chromique | 5,500 x 0,600 x1,900 mètres |
TSA : Oxydation anodique sulfo-tartrique | 5,500 x 0,600 x 1,900 mètres |
OAS : Oxydation anodique sulfurique | 5,500 x 0,600 x1,900 mètres |
OAD : Oxydation anodique dure | 5,500 x 0,600 x1,900 mètres |
OAT : Oxydation anodique sulfurique (titane) | 0,700 x 0,800 x 0,600 mètres |
Anaphorèse | 1,500 x 0,600 x 1,000 mètres |
Traitements par conversion chimique
CFP : conversion fluoro-phosphatée (titane) | 0,700 x 0,800 x 0,600 mètres |
Conversion chimique type Alodine 1200 | 0,700 x 0,800 x 0,600 mètres |
Surtec 650 | 1,000 x 0,700 x 0,700 mètres |
Peintures, vernis, colorations
Cabine de Peinture (solvantée, hydrodiluable) | 5,500 x 1,000 x 1,900 mètres |
MoS2 : Dépôt type Molykote | 1,000 x 0,700 x 0,700 mètres |
Anaphorèse | 1,500 x 0,600 x 1,000 mètres |